EMERITES.LORRAINE

Ce site de l'association emerites.lorraine vous raconte plus de 10 ans d'activités, de rencontres et de publications. Et vous informe des projets à venir.

- Les balades des émérites -


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BALADES DANS LES CHAMPS DE LAVE
(Lanzarote, Canaries, Espagne) 
par Christian G'SELL et Gilberte ANSMANT
18 au 25 janvier 2020

Souhaitant profiter du soleil pendant le mois de janvier un peu tristounet en Lorraine, nous avons décidé d'aller découvrir l'île de Lanzarote, dans l'archipel des Canaries. Située sous les tropiques à 150 km des côtes marocaines, elle connait, en cette époque de l'année, un climat frais et ensoleillé, avec un bon vent atlantique. Tout ce qu'il faut pour la randonnée. En cette basse saison touristique, les hôtels proposent des formules "all inclusive" très intéressantes. Nous avons réalisé 6 randonnées pendant notre semaine de séjour. Les sentiers sont bien entretenus et traversent des zones très intéressantes (protégées dans un parc national).
    Lanzarote a connu des périodes très contrastées au cours des différentes ères géologiques. Elle se situe sur des fractures de l'écorce terrestre, avec des phases volcaniques très actives séparées par des temps de calme. Au total, l'île compte pas moins de 300 volcans. Certains datent de près de 15 millions d'années, tandis que d'autres sont entrés en éruption très récemment, notamment de 1730 à 1736. Les paysages sont donc contrastés, avec de "vieux" volcans ayant déjà connu une érosion marquée, et des "jeunes" qui ont déversé sur les plateaux des couches monstrueuses de laves basaltiques, jusqu'à la mer. C'est très minéral et très beau.
    Compte tenu de la situation géographique, il ne pleut presque jamais sur cette île. De ce fait, on ne rencontre pratiquement pas d'arbres, et très peu de plantes sauvages car la terre végétale est inexistante. Et pourtant les habitants du cru déploient des efforts incroyables pour faire pousser quelques légumes et des pieds de vigne autour de leurs villages. Pour cela, ils concassent très finement de la lave afin d'obtenir des petits gravillons qu'ils étendent sur de petites surfaces plates. L'eau du ciel étant rare, les "agriculteurs" font preuve d'imagination. Ils construisent des petits murets autour des ceps pour capter l'humidité du matin et pour éviter que le vent ne les dessèche.
Au cours des balades, nous avons découvert tout cela avec ravissement et avons grimpé au sommet de plusieurs volcans pour découvrir les paysages environnants. Superbe !
Au total nous avons parcouru à pied 56 km et gravi pas moins de 1790 m de dénivellation. Et bonne nouvelle, ma cheville opérée en février 2019 s'est très bien comportée, comme celle d'un jeune homme...


LES MERVEILLES DE L'OUEST AMÉRICAIN
(USA) 
par Odile et Jacques THIÉRY
23 juin au 23 juillet 2019

Pour la troisième fois nous sommes allés visiter les grands parcs de l’Ouest Américain. Il y a trente avec nos enfants petits, vingt cinq ans avec toujours nos enfants et des cousins. Et là le voyage était organisé par Jacques (avec la complicité de Thomas Cook très efficace) pour un groupe d’amis.
Nous étions six dans une grosse Dodge poussive.
Départ de Roissy pour arriver à Jackson-Hole via Salt Lake City.

Yellowstone
Fondé en 1872, Yellowstone est le plus ancien des parcs nationaux américains et c'est également l'un des plus beaux parcs naturels des Etats- Unis, voire du monde. Le parc est notamment réputé pour ses roches jaunes, ses milliers de geysers et de sources chaudes qui sont le résultat d’une intense activité volcanique. Il abrite une faune d'une grande richesse : bisons, élans, ours et loups.

Moab
Idéalement située à proximité de deux des plus beaux parcs nationaux de l'Ouest américain : Canyonlands et Arches. Arches National Park est un site naturel exceptionnel. Le parc recense plus de 200 arches naturelles, rochers suspendus, cheminées de fées et voûtes fabuleuses aux couleurs incroyables.



Cortez
Le Parc troglodyte de Mesa Verde est une merveille à voir absolument.





Monument Valley
Séjour indispensable à l’hôtel The View tenu par les indiens Navajo. L'endroit, unique et improbable, a ouvert en 2009. Excursion en 4x4 conduite par une Indienne extraordinaire. Et anniversaire de Jacques le 5 juillet fêté à la bière sans alcool….



Lake Powell - Page
Après un passage par le Canyon de Chelly, moins connu mais à voir également nous arrivons au Lake Powell avec ses boucles et surtout Antelope Canyon. À Antelope Canyon (aussi connu sous le nom de "Corkscrew Canyon), l'érosion et le vent ont creusé dans le grès une crevasse assez étroite et parfois très profonde. Avec de superbes couleurs.

Bryce Canyon
Ses incroyables formes coniques, cheminées de fée de ton orange, constituent une immense arène en forme de fer à cheval, dont la profondeur avoisine les 300m. Différents parcours permettent de descendre au fond, dans un cadre agréable entre forêts de pins, falaises aux vues panoramiques et arches creusées dans le grès. Un parc pour lequel j’ai eu le coup de foudre il y a 30 ans et nous y revenons toujours avec grand plaisir.

Grand Canyon
Evidemment un incontournable quand on parle des parcs de l’ouest américain. Nous préférons South Rim à North Rim même si ce dernier est plus sauvage.




Las Vegas
Située en plein milieu du désert de Mojave, Las Vegas, est la capitale des casinos, du shopping et des congrès, des spectacles, cirques et concerts - grâce aux lois très libérales du Nevada. J’avoue que c’est surprenant mais, à la troisième visite, je suis toujours aussi peu fascinée. En revanche notre ado du groupe (16 ans) a été ravi, tant il avait l’impression d’être dans un jeu vidéo….

Vallée de la Mort
Il y faisait très chaud (50° Celsius) quand nous nous avons traversé la Vallée de la Mort, par un temps exceptionnellement beau.





Yosemite
C'est un parc très différent de tous les autres, car ses paysages font penser à ceux de nos Alpes, par exemple. Arrivée dans le Yosemite, patrimoine mondial de l'humanité et premier site protégé du monde grâce à un décret signé par Abraham Lincoln. Ses milliers d'hectares de forêts et de montagnes magistrales s'étendent, entre 600 et 4000 mètres d'altitude et comprennent des séquoias géants des dômes granitiques, des prairies alpines, chutes d’eau.

San Francisco
Ce sont des lieux bien connus que nous avons retrouvés avec plaisir dans la grande ville de la côte Pacifique : Le Golden Gate Bridge, le pénitencier d'Alcatraz, les rues en pente, les lacets de la rue Lombard, les tramways, le quartier chinois et bien d'autres...

Fin du voyage et retour vers Roissy...


Nous ne nous lassons pas l'ouest. Pour aller plus loin si le cœur vous en dit, découvrez ci dessous les photos des 3 albums réalisés par Jacques.
de Yellowstone à Mesa Verde
de Mesa Verde à Grand Canyon
de Grand Canyon à San Francisco

LA BARQUE À CHAÎNE DU MARAIS POITEVIN
(FRANCE)
par Christian G'SELL
15 juillet 2019

Gilberte et moi avons passé nos vacances d'été 2019 dans l'ouest de la France : Val de Loire, Limousin, Périgord, Poitou, Vendée. Comme les années précédentes, nous campions dans notre petite caravane, les journées étant consacrées à la randonnée pédestre.
Au cours d'une balade dans le Maris Poitevin mouillé, nous eûmes la surprise de découvrir un système original pour traverser les canaux : la "Barque à Chaîne". Cette invention appartient au patrimoine maraîchin. Il s'agit d'une barque plate en fer. Elle n'est pas amarrée à proprement parler, mais est reliée aux deux berges par des chaînes ordinaires ayant chacune une longueur un peu supérieure à la largeur du canal. Ainsi les chaînes ne sont pas tendues et sont plongées plus ou moins dans l'eau. Un petit ponton est aménagé sur les deux rives. En temps normal, la barque est située n'importe où entre les deux pontons. 
Quand on veut traverser, depuis un côté ou un autre, on saisit à la main la chaîne attachée au ponton où l'on se trouve, et on tire dessus pour faire venir la barque à ses pieds. La chaîne que l'on a tirée se retrouve évidemment "en vrac" sur le ponton. Pour cette manœuvre , il faut bien sûr se mouiller les mains au contact de la chaîne !
On monte alors dans la barque. On saisit la chaîne reliée à l'autre côté du canal et, encore une fois, on tire à la force des bras. On traverse ainsi au prix d'un un effort minime. Pendant ce trajet, la chaîne que l'on tire se retrouve "en vrac" dans la barque. En arrivant en face, on prend pied sur l'autre ponton et le tour est joué ! On n'a même pas besoin de s'occuper de la barque : on la laisse simplement dériver au gré du courant, qui est presque nul. L'utilisateur suivant s'occupera de la tirer à lui.
DÉCOUVERTE DE LA BIRMANIE
(BIRMANIE)
par Odile et Jacques THIÉRY 
26 octobre au 14 novembre 2018

De visites temple en scènes de la vie quotidienne la Birmanie réserve des découvertes exceptionnelles. En trois semaines de voyage, nos amis se sont fait une bonne idée de ce pays, avec des étapes en dehors des circuits traditionnels. Il vous invitent à aller vous aussi dans ce pays insolite où un bouddhisme détourné garde une place importante dans la Société dominée par un gouvernement autoritaire. Régalez vous avec les documents ci-dessous.


Commentaire de Gérard et Geneviève BECK
"Ces photos sont belles et nous rappellent le voyage de deux semaines que nous fîmes en Birmanie en 1998. Jacques et Odile ont fait le bon choix en prenant l'avion pour aller de Rangoon vers le nord.
Quant à nous, ce trajet s'est fait en train. Ce fut un calvaire de 18 heures de secousses sur des voies incertaines, enfermés dans un wagon aux fenêtres fermées avec des volets en fer pour nous protéger des balles des Karen alors en pleine révolte".

SUR LES SENTIERS DU MASSIF CENTRAL
(FRANCE)
par Christian G'SELL
15 juin au 14 juillet 2018

Pas besoin d'aller au bout du monde pour découvrir des sites naturels exceptionnels et et de précieuses richesses historiques. C'est la conclusion de Christian G'SELL et Gilberte au terme de leurs vacances dans le centre de la France, depuis le Morvan jusqu'aux Cévennes. Avec leur caravane, ils se sont installés successivement dans plusieurs campings (exceptionnellement calmes en basse-saison) et ont parcouru à chaque fois les plus beaux circuits de randonnée qui les entouraient. Des gorges aux causses, des vallons aux sommets, ils ont traversé des hameaux pittoresques et des villes très animées. Tous les membres émérites peuvent entrer en contact avec Christian s'ils souhaitent plus d'information sur ces randonnées.

Citation de Pascal PICQ, paléoanthropologue au Collège de France 
"Le bipède humain a besoin de marcher et de parler pour penser, pour créer. Des études récentes menées à l'Université Stanford montrent que les personnes qui marchent ont une créativité supérieure de 60 % à celles et ceux qui restent assis… D'après les résultats de cette étude, la marche est propice à faire émerger de nouvelles idées, de nouveaux concepts, de nouvelles associations et de nouvelles hypothèses".
LES RIZIÈRES DU GUI ZHOU
(CHINE)
par Michèle KESSLER
02 mai 2018


En trois semaines, j'ai visité le Guizhou et le Guangxi, deux provinces situées dans le Sud Ouest de la Chine où les touristes étrangers sont très peu nombreux.

Le premier but de ce voyage était de découvrir l'environnement naturel magnifique de ces deux régions et des populations très attachantes qui y vivent.

La dernière partie du voyage était humanitaire, dans le cadre de l'agence "Pays Miao", créée il y a quelques années par une Française. Confrontée à la pauvreté et aux problèmes de scolarisation, des filles en particulier, son objectif était le parrainage des enfants Miao et Dong. A ce jour, elle aide environ 2000 écoliers, 1100  collégiens, 500 lycéens et 250 étudiants. De Danian il nous a fallu plusieurs heures de 4x4 pour accéder aux écoles primaires dans lesquels étaient scolarisés les "filleuls" de notre groupe. L’accueil émouvant des instituteurs, des enfants et de leurs parents ou grand parents a été pour nous une récompense sans prix.


NOUVEL AN À TANGER
(MAROC)
par Annie et Pierre DIZENGREMEL
19 décembre 2017 au 3 janvier 2018

Tanger attire de par sa situation de sentinelle africaine au seuil de l’Europe. Cette ville a toujours occupé une position particulière dans cette partie du Maghreb, considérée comme de mœurs plus européennes, dès le 19ème siècle et surtout au milieu du 20ème siècle. Encore actuellement, cette ville et sa province semblent bénéficier de plus de liberté de pensée et de comportement. L’attrait du beau temps dans cette région à cette époque de l’année n’a pas non plus été totalement étranger à ce choix ! Comme vous allez le découvrir sur ce diaporama, la ville de Tanger a répondu à nos attentes en nous offrant des contrastes surprenants entre tradition (souks dans la médina, kasbah) et la modernité (immeubles des XIXème et XXème siècles) en passant par l’époque coloniale, le tout en surplomb sur la confluence de la mer Méditerrannée et de l’océan Atlantique. Les alentours se sont aussi révélés riches en bonnes surprises avec Asilah sur la côte et la magnifique ville bleue de Chefchaouen. C'est dans ce cadre très intéressant que nous avons tourné la page du calendrier.


DEUILLES EN CRUE ET NIVÉOLES PRÉCOCES 
(TOULOIS)
par Serge BOULY et Christian G'SELL
6 février 2017



Nous nous intéressons depuis notre enfance aux curiosités hydro-géologiques et botaniques de la Lorraine. Les résurgences du bassin supérieur de l'Aroffe en sont de beaux exemples. Leur débit varie considérablement d'une saison à l'autre en fonction des précipitations. De plus, au cours des mois qui précèdent le printemps, des nivéoles y fleurissent.



BALADE À "LATITUDE ZÉRO"
(ÉQUATEUR ET GALAPAGOS)
par Annie et Pierre DIZENGREMEL
Novembre-décembre 2017


Encore émerveillés de tout ce qu'ils ont vu dans ce coin perdu de l'Amérique du Sud, nos amis ont tenu à faire partager leur aventure avec les membres de l'Association des Émérites.
Ces deux semaines près des volcans, des forêts et de îles ont enrichi leur vision du monde en leur permettant la nature vierge et des populations très attachantes.


A L'ASSAUT DES COLS ALPINS
(FRANCE)
par Jean BRUN-BELLUT
Août 2017


Pendant les périodes estivales les émérites quittent les secteurs chauds et/ou humides de la Lorraine pour d’autres lieux où l’air est pur et les paysages grandioses. Découvrez l’expérience de Jean BRUN-BELLUT, cycliste et émérite de surcroît, qui osa ressortir sa bicyclette du fond de son garage pour s’attaquer à deux cols mythiques des Alpes : le Mont Cenis et l’Iseranp.


WEEK-END À LONDRES 
(ANGLETERRE)
par Michèle KESSLER
13 et 14 mai 2017


A l’occasion d’un week-end passé récemment à Londres (13 et
14 mai 2017) j’ai redécouvert le quartier de Whitechapel que je connaissais bien pour y avoir passé 6 mois lors d’un stage au London Hospital à la fin des années 60...



DE LALIBELA AU VOLCAN ERTA ALE
(ÉTHIOPIE)
par Jacques et Odile THIERY
12 au 27 février 2017

Des paysages à couper le souffle, à pied et en 4x4, c'est à une découverte passionnante de l'Ethiopie à laquelle vous convient Odile et son époux. Ne manquez pas d'aller voir l'album de photos préparé par nos voyageurs intrépides.




FLEURS DE PRINTEMPS EN FORÊT DE HAYE
(PRÈS DE VILLERS-LÈS-NANCY)
par Armand GUCKERT
Fin mars 2017


Pas besoin d'aller au bout du monde pour découvrir des merveilles naturelles ! À quelques minutes de marche de sa maison de Clairlieu, Armand découvre avec délice les fleurs de printemps qui annoncent l'arrivée des beaux jours.

ONZE HEURES D'AVION, MAIS SEULEMENT
UNE HEURE DE DÉCALAGE HORAIRE
(AFRIQUE AUSTRALE)
par Michèle KESSLER
27 janvier au 10 février 2017


Namibie, Botswana, Zimbabwe et Afrique du Sud : régions vastes comme un continent, souvent méconnues, où l’attrait historique le dispute en permanence à la splendeur des paysages. L’extrémité ronde de l’Afrique apparaît d’une fascinante diversité et les modes de vie les plus ancestraux côtoient sans heurts les architectures les plus modernes.


UNE ÉTAPE INATTENDUE DANS UN VOYAGE ORGANISÉ : L'HÔPITAL DE LHASSA
(CHINE) 
par Patrice et Anne-Marie BRACQUART
26 juin 2013


Quand on s'inscrit à un voyage organisé, il y a parfois des étapes imprévues. C'est ce que nous avons expérimenté en juin 2013, et qu'Anne-Marie appelle familièrement : "Mon séjour improvisé à l'hôpital du Peuple de Lhassa, et qui n'était pas programmé dans le catalogue de Nouvelles frontières".


VOYAGE DANS L'OUEST, EN TOUTE SUBJECTIVITÉ
(CANADA)
par Jean BRUN-BELLUT
Été 2016


Il y a trente ans, j’ai eu l’occasion de passer avec toute ma famille (mon épouse et mes trois enfants) une année dans le département "Animal Science" de l’Université d’Alberta. Cet établissement est situé à Edmonton, ville de l’ouest canadien adossée aux Montagnes Rocheuses. Cette année, j’ai pu retourner une quinzaine de jours sur les lieux que nous avions arpentés au siècle dernier...

PÉRIPLE A PIED SUR LA ROUTE DES CARAVANES 
(TURQUIE, IRAN)
par Françoise SIMONOT-LION
19 juillet au 15 novembre 2016

C'est un vrai défi que Françoise SIMONOT-LION et Matthieu de LAMARZELLE se sont lancés à eux-mêmes en décidant de parcourir la "Route des caravanes", cet itinéraire millénaire des marchands, avec leurs chaussures aux pieds et leur sac sur le dos. Au total, ils envisagent d'aller jusqu'à Haridwar, en Inde. Arrivés terme de leur première étape à Téhéran, les deux marcheurs sont revenus en France pour l'hiver. Ils vont prendre quelques mois de repos avant de repartir de cette ville pour marcher plus avant vers l'est.


PROMENADE DANS LE VIGNOBLE EN AUTOMNE
(FRANCE)
par Armand GUCKERT
Octobre 2015



On connait l'affection que porte Armand à son Alsace natale. En automne, la vigne se pare de toutes les couleurs chaudes. 



LA CATHÉDRALE ILLUMINÉE
(FRANCE)
par Armand GUCKERT
Juillet 2015


Dès que l'emploi du temps d'Armand GUCKERT lui en laisse le loisir, il file avec Francine vers Strasbourg goûter les plaisirs de cette ville si pittoresque à l'histoire mouvementée. 




NOËL À STRASBOURG
(FRANCE)
par Armand GUCKERT
Décembre 2014



Au mois de décembre, Strasbourg s'orne de milliers de guirlandes multicolores et autres décorations. Les cabanes du Marché de Noël regorgent de friandises et vous enivrent avec leur vin chaud. Que du plaisir, que de la joie... 


SÉJOUR EN ALGARVE
(PORTUGAL)
par Francine et Armand GUCKERT
Juin 2014


Nous avons trouvé dans le sud du Portugal des plages magnifiques, bordées de falaises impressionnantes par leur hauteur, leurs couleurs dans tous les tons de rouge et d’ocre et par leurs faciès d’érosion, rappelant les ocres du Luberon (Colorado de Rustrel). Pays d’amandiers, de figuiers et d’agrumes, l’Algarve possède encore des villages très pittoresques.

LES RAISINS DU DÉSERT DE GOBI
(CHINE)
par Gérard BECK
Juin 2013

Vignes de l'oasis de Turfan
Raisins à très gros grains en juin
La province chinoise autonome du Xinjiang est largement désertique avec de rares oasis, merveilles de la nature. Peuplée par une des 54 minorités de Chine, les Ouïghours qui sont musulmans et turcophones, cette immense province dont la capitale est Urumqi, la plus à l’ouest du pays, est en proie à des secousses dues à l’envahissement croissant des Hans, ethnie majoritaire de la Chine. Le vaste désert de Gobi occupe une partie de cette province, en débordant sur la Mongolie. Il reçoit très peu d’eau du fait de son isolement des océans par les barrières que constituent l’Himalaya, le Karakorum, le Pamir et les Tian Shan (ou Montagnes célestes). C’est cependant grâce à ces dernières qu’on trouve en plein désert  une culture prospère de 
vignes qui produisent d’excellents raisins aux alentours de l’oasis de Turfan. La dépression de Turfan  est à 150 mètres sous le niveau de la mer, la ville étant elle-même à moins 80 mètres. C’est, après la Mer Morte, le point le plus bas de la terre. La température atteint 45 °C en été et moins 35 °C en hiver. Et pourtant, il y a de magnifiques vignobles !


Séchoirs en pisé activés par le vent
Depuis plus de 2000 ans, les habitants ont creusé des tunnels, les  karez, dans la couche de roche poreuse située à quelques dizaines de mètres de profondeur. Elle court depuis les Tian Shan éloignées de dizaines de kilomètres.  Il y aurait plus de 1500 karez dans le Xinjiang. Des puits régulièrement espacés permettent d’atteinte l’eau de fonte des glaciers qui s’écoule dans la veine creusée par l’homme depuis des siècles dans la roche et qui constitue la source de vie de l’oasis. Les raisins sont magnifiques. Il ne reste qu’à les faire sécher dans des séchoirs construits en pisé,  bien aérés par le vent chaud et sec du désert. 
Pour l’hiver, la vigne ne pouvant supporter un froid si rigoureux que celui du désert, les ceps sont couchés dans une sorte de fossé et protégés par une couche de sable. Ils sont à nouveau accrochés aux échalas au printemps. Entre l’entretien très lourd des karez, les soins de la vigne, le séchage des raisins, il y a beaucoup de dur travail. Mais pas de mildiou ni d’oïdium à traiter ! Pas de pollution ! La production est à la démesure chinoise : environ 600 000 tonnes de raisin par an dont la majeure partie est séchée. Ces raisins secs sont succulents. Nous en avons rapporté. Ils ont fait l’unanimité des dégustateurs.

Raisins secs
Parfaitement écologique, cette production nécessite un très gros travail dans des conditions difficiles. Elle est complétée par la production d’électricité par des dizaines de milliers d’éoliennes dressées en plein désert qui s’en trouve défiguré. Mais il s’agit d’une partie très faible de sa surface. Les chinois peuvent ainsi afficher un souci écologique dont on ne peut se douter dans les grandes villes à l’atmosphère terriblement irrespirable. Il est préférable de vivre dans le désert !
Quant à notre guide Ouïghour, fin, cultivé et tolérant, il marchait sur des œufs dès qu’on abordait la situation de sa province, mais ne pratiquait pas la langue de bois. Il se faisait comprendre à demi-mots quand il expliquait combien il est difficile pour ses enfants d’apprendre obligatoirement en même temps trois écritures : la latine, la chinoise et la ouïghoure, assez proche de l’arabe.
Ce n’est pas toujours de tout repos de visiter le Xinjiang, cela se mérite, mais la récompense paie largement l’effort.

LA VIA FERRATA DE TRINCEE DANS LES DOLOMITES 
(ITALIE)
par Christian G'SELL
Juillet 2012


Pendant ma semaine de vacances "montagnardes" dans les Dolomites (région de Paso Pordoï près de Canazei non loin de la frontière autrichienne) je n'ai pas résisté au plaisir de découvrir une "via ferrata" italienne. En fait les italiens sont les véritables inventeurs de la via ferrata qui constituait à l'origine un chemin aérien permettant aux troupes de montagne de se rendre d'un poste d'observation à un autre sans se faire repérer en empruntant les chemins des vallées. La via ferrata de Trincee (au départ Arraba) est tout à fait caractéristique de ce type d'ouvrage , avec des tunnels, des blockhaus et des plateformes de tir, et elle offre de plus des vues grandioses sur le glacier de la Marmolada. Pour moi qui ai depuis longtemps l'expérience des via ferrata françaises, cette via italienne était originale. En effet, nous sommes habitués en France à des tracés super-équipés avec des broches fichées dans le rocher pour les pieds et pour les mains, voire à des tronçons d'échelles métalliques (sans oublier évidemment la "ligne de vie", ce câble qui court tout au long de l'itinéraire et assure la sécurité). En Italie il y a également un câble (bien que parfois limite au niveau sécurité car il frotte contre le rocher), mais les équipements pour les mains et les pieds sont rares voire inexistants. Il faut donc grimper comme en escalade en cherchant ses prises sur la paroi. On peut bien sûr y aller "bourin" en se hissant sur le câble, mais ce n'est pas très élégant… En définitive, on peut considérer qu'une via ferrata "moyenne" en Italie correspond bien à une "très difficile" en France.

LES CADENAS DE VÉRONE
(Italie)
par François MATH
Été 2012


Vérone donne une curieuse sensation au visiteur. C'est une ville superbe, inondée de soleil, portant gaiement ses 2000 ans d'histoire. Et c'est la ville que le monde ne connait que pour les amants de Vérone. Cet amour pourtant tragique donne lieu à un quasi culte de Roméo et Juliette et les gens qui veulent connaitre l'amour font la queue pour toucher la poitrine de la statue de Juliette et pour accrocher un cadenas portant leurs initiales sur un des nombreux sites dont les statues et façades sont envahies de cadenas de toutes formes et de toutes couleurs. Et Vérone, au détour d'une rue, c'est un plateau de cinéma où l'on tourne des films sur des amants célèbres avec des décors en carton. J'ai eu la surprise de voir le trône de Cléopâtre en plein milieu d'une place. On devait tourner César et Cléopâtre, je suppose.
LES BOUQUETINS ÉQUILIBRISTES DE CINGINO
(Italie)
par Jacques JARAY
Été 2012

Au cours de mes vacances actives dans les Alpes à la limite entre la Suisse et l'Italie, j'ai été témoin d'un phénomène connu quoi que tout à fait remarquable. Il s'agit de bouquetins qui grimpent sur la face aval du barrage de Cingino pour lécher du sel qui se forme à partir de petits suintement du barrage. Nous avons vu le spectacle après une marche de 10 heures depuis le refuge italien d'Andola après avoir emprunté un tunnel de 2 km qui contient un tuyau de conduite forcée. La région regorge d'animaux sauvages, notamment des bouquetins et des chamois. Toutefois, les bouquetins qui grimpent sur le mur du barrage en prenant appui sur les minuscules prises en saillies sur le massif de maçonnerie méritent bien la récompense d'une bonne "léchée" d'eau salée !

VILLA POPPEA SABINA, OPLONTIS
(Italie)
par Armand GUCKERT
Juin 2012


Nous avons séjourné dans le Golfe de Naples, alternant bord de mer et visites de sites antiques. C’est ainsi que nous avons découvert un site remarquable, peu connu du grand public : la villa attribuée à POPEA SABINA, 2ème épouse de Néron. Cette villa située à Oplontis (Torre Annunziata) construite au 1er siècle avant JC, n’a été fouillée méthodiquement qu’à partir de 1964. La surface fouillée représente 3650 m² ce qui ne correspond qu’à la moitié de la villa, comportant une centaine de pièces.
Le point qui nous a particulièrement intéressés et marqués est l’état de conservation remarquable des fresques murales, de toute beauté. Ces fresques de couleurs très vives représentent des temples de style grec en trompe l’œil avec de superbes perspectives, des décors de théâtre ainsi que nombreux décors végétaux, des fontaines avec des oiseaux et des animaux variés. L’oiseau le plus représenté est le paon, emblème de Junon et vraisemblablement célébration de la personne de Poppée.

BALADES EN ALASKA, YUKON ET TERRITOIRES DU NORD-OUEST 
(USA et CANADA)
par Gérard BECK
Juillet 1998


À cette époque, nous étions à Vancouver lors de la finale de la coupe du monde de balle au pied. Les gens du coin supportaient surtout le Brésil par solidarité continentale, mais nous avons été vivement félicités quand même.

Envol vers le Parc
National Kluane
Nous sommes partis à quatre couples et avons loué deux voitures. Départ de Paris vers Vancouver via Londres. Puis Whitehorse, capitale du Yukon où nous avons pris les voitures. Puis Skagway, et embarquement sur un ferry pour Haines en Alaska. Ensuite, Tok et Dawson City par la Top of the World Highway qui, malgré son nom, était une petite route non goudronnée. Ensuite randonnée vers le nord par la Dempster Highway. Nous voulions aller à Tuktoyaktuk sur la mer de Beaufort, mais la distance et l’état de la route nous ont contraints à faire demi-tour à environ 100 km du but.

C’était la désolation, mais aller plus loin dans nos conditions eut été imprudent. Nous n’avions pas d’accompagnateur professionnel et avons tout organisé nous-mêmes en nous renseignant auprès des différents organismes de tourisme d’Alaska et du Yukon. Nous avons réservé dans des "bed and breakfast" où l’accueil fut excellent et le confort au top, avec des prix très raisonnables. Seul problème : c’est du travail pour organiser un tel voyage, mais cela en vaut le coup. Tout s’est fait pas 
internet.

Pour les amateurs de nature sauvage et préservée, un tour dans le nord du continent américain apporte un dépaysement total tout en bénéficiant des avantages d’un pays confortablement aménagé. La seule précaution à prendre est de partir à deux voitures car, en cas de pépin, les distances sont très grandes et les services distants de 400 km, voire plus. On croise deux ou trois voitures par jour. Mais en contrepartie, tout véhicule qui passe si on est arrêté au bord de la route (non revêtue) stoppe pour demander : "May I help you ?".

Glacier du Yukon
    Si par chance on tombe à une période où les moustiques ne sont pas de sortie comme ce fut le cas pour nous, ces contrées apportent des paysages grandioses dans une atmosphère paradisiaque. Les autochtones (appelés first nation) sont très accueillants : hébergés quelque jours par un couple constitué d’une inuit et d’un indien, surtout habitués à recevoir des voyageurs venus du "mainland" américain, les européens restant pour eux très exotiques, nous avons vécu quelques jours la vie des chercheurs d’or du Klondike sans en connaître les affres car le climat estival est frais mais ensoleillé 22 heures par jour. Les pécheurs peuvent s’en donner à cœur joie. Les ombles polaires pêchées dans le Yukon ou son affluent le Klondike et grillées illico sur un barbecue de fortune constituent un ordinaire dont on ne se lasse pas, du moins pour un temps. Une précaution à prendre en randonnée : ne pas porter sur soi de nourriture, pas de parfum ni de déodorant pour ne pas exciter la convoitise des ours nombreux, toujours affamés, et à l’odorat hypersensible. Il est prudent de se procurer avant de partir, après avoir signé une décharge engageant à ne pas s’en servir contre un être humain, une bombe à ours qui permet d’immobiliser une demi-heure quand il s’approche à environ 10 mètres un plantigrade trop curieux. Cela laisse le temps de se sauver !

"Gold stampede" au Yukon
    En plus de la nature, il y a des visites pittoresques à faire comme celle de Dawson City, capitale de la ruée vers l’or, avec ses maisons en bois style Lucky Luke, toutes bancales à cause des mouvements du permafrost (il faut aussi dire pergélisol pour respecter la loi canadienne qui oblige au bilinguisme). Tout est resté en l’état depuis la ruée vers l’or (1898) grâce à un entretien méticuleux mais respectueux. Sur les trottoirs en planches on peut se prendre pour un trappeur en goguette comme il en reste encore quelques-uns. Nous avons rencontré un chercheur d’or au cours d’une promenade sur la berge du Klondike. Il a avoué ne plus trouver beaucoup de pépites. Il en avait néanmoins une toute petite au fond de sa batte, sa récolte de la matinée. Il a reconnu être un nostalgique de la grande et terrible époque du gold stampede du XIXème siècle qui a fait des milliers de victimes du froid ou des bagarres. Il n’espérait pas faire fortune comme quelques-uns jadis, quoique...