À NE PAS MANQUER LE MERCREDI 23 JUIN 2021 À 17 h
Amphithéâtre Gallé Nancy-Brabois
Depuis ses débuts, l’agriculture s’est développée surtout aux 15 dépens des forêts qui ont été réduites dans le monde à un rythme annuel moyen 16 d’environ 360 000 hectares par an depuis 5000 ans. Le rythme s’est brutalement 17 accéléré à partir du XXe siècle pour atteindre annuellement environ 18 5 millions d’hectares.
La déforestation récente dans les pays tropicaux résulte de plusieurs causes : surexploitation du bois pour les besoins énergétiques locaux et l’exportation vers les pays développés, explosion démographique nécessitant toujours plus de sols pour le développement de l’agriculture de subsistance ou l’agriculture intensive destinée à l’exportation de produits dont l’industrie des pays développés est consommatrice.
La déforestation a de multiples conséquences : modification du climat local et du climat général, augmentation de la teneur en CO2 de l’atmosphère, érosion des sols, diminution des ressources en bois, perte de biodiversité, etc.
Pour réduire la déforestation, les États, ainsi que diverses organisations internationales, gouvernementales ou non, mettent en place des mesures dont l’instauration des zones strictement protégées de toute exploitation forestière et la mise en œuvre d’une gestion durable ou soutenable des forêts exploitées.
Mais la réduction de la déforestation implique avant tout la stabilisation de la population mondiale et celle de la consommation des pays riches, responsables de la déforestation importée engendrée par leur consumérisme. La solution est entre les mains de tous et dans la conscience du rôle que nous pouvons avoir en adoptant un comportement plus raisonnable et plus frugal.
Andain de défrichement mécanisé à N’Dounian au Gabon. © Jean-Pierre Goudet CIRAD